Le parti de l’ancien premier ministre Alexis Tsipras (2015-2019) a élu un nouveau président, Sokratis Famellos, dimanche 24 novembre. Mais après plusieurs revers électoraux, il est désormais devancé par le Pasok, dirigé par Nikos Androulakis, redevenu la principale force d’opposition aux
La Nouvelle-Démocratie, au pouvoir depuis quatre ans, recueillerait entre 36 et 40% des voix devant le parti de gauche Syriza de l'ancien chef de gouvernement Alexis Tsipras qui obtiendrait entre 25 et 29% des suffrages, selon ces sondages publiés à la fermeture des bureaux de vote par les chaîne
C'est le dernier épisode dans le scandale des écoutes téléphoniques qui secoue la Grèce depuis six mois. Le chef de l'opposition, Alexis Tsipras, a déposé mercredi 25 janvier une motion de censure contre le gouvernement conservateur de Kyriakos Mitsotakis.
Cette expulsion s'inscrit dans le contexte de l'enquête ouverte par le parquet fédéral belge pour des faits de corruption au sein de l'institution européenne par un pays du Golfe persique, a confirmé vendredi soir le président du parti Nikos Androulakis.
À huit mois des législatives qui éliront le nouveau chef d'État, le gouvernement du Premier ministre conservateur Kyriákos Mitsotákis est embourbé, depuis le mois d'août, dans un scandale d'écoutes de personnalités politiques et médiatiques.
Cette nouvelle accusation s'ajoute à plusieurs révélations de mise sur écoutes par les services de renseignement grecs (EYP) de deux journalistes, et de Nikos Androulakis, chef du troisième parti parlementaire, le socialiste Pasok-Kinal.
Une majorité de 142 députés sur les 299 présents ont voté en faveur d'une enquête sur la mise sur écoute du socialiste Nikos Androulakis, chef du Pasok-Kinal - le troisième parti du parlement grec - et député européen.
Un scandale politique, avec un enjeu démocratique. C'est ainsi que la presse grecque décrit la surveillance téléphonique mise en place par les services de renseignements du pays et visant des journalistes d'investigation ainsi que le chef du parti d'opposition socialiste, Nikos Androulakis.
Ce n'était au départ qu'une affaire, la mise sur écoute de deux journalistes, que le gouvernement grec avait tenté de minimiser ces derniers mois. C'est désormais un scandale d'Etat.