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VU D'AILLEURS - La famille Yussefi de classe moyenne a fini par se réfugier sur l'île grecque après avoir tout risqué lors d'un voyage entamé en Iran.
Par Cristian Segura (El País)
Le centre d'accueil de réfugiés de Moria semble appartenir au passé. Il n'en reste qu'un tas de cendres, et sa reconstruction est impossible. La solution qui se dessine, face à l'urgence de Lesbos, est aussi temporaire que fragile.
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DÉCRYPTAGE - L'apaisement en Méditerranée orientale ne règle pas les autres différends entre la France et la Turquie.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé mercredi 23 septembre la Grèce à ne pas «gâcher de nouveau» l'opportunité de dialogue, alors que les deux pays ont opté pour l'apaisement dans la crise qui les oppose en Méditerranée orientale.
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REPORTAGE - Le camp accueille aujourd'hui 5100 personnes pour 648 places. Et, comme à Moria, les réfugiés vivent dans des conditions insalubres avec peu de points d'accès à l'eau.
De notre envoyée spéciale à Samos
Dans le dossier ultrasensible de la migration, la Commission propose son nouveau train de mesures.
En arrivant à Kara Tepe, à la sortie de Mytilène, la capitale de l'île [grecque de Lesbos], on perçoit d'abord l'odeur [de l'incendie]. Puis l'image se dresse. Une sorte de décharge bombardée, calcinée.
Quand elle a appris qu'une manifestation aurait lieu à Cologne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), dimanche 20 septembre, pour appeler l'Union européenne à accueillir les migrants laissés sans abri après l'incendie du camp de Moria, sur l'île grecque de Lesbos, Annika n'a pas hésité.
Les efforts de la chancelière allemande, Angela Merkel, ont fini par payer.
Vers une fin des tensions entre la Turquie et la Grèce ? Les deux pays sont prêts à entamer des « pourparlers exploratoires » au sujet de leurs différends en Méditerranée orientale, a annoncé la présidence turque mardi 22 septembre.