Papoulias piégé dans ses déclarations de Strasbourg a propos de la minorité slavophone
Le Président de la République grecque, Carolos Papoulias, a-t-il été piégé par un journaliste de la FYROM (Ancienne République Yougoslave de Macédoine) posant une question sur un hypothétique « apartheid » des slavophones en Grèce, directement soufflée par les autorités de Skopje ? En tout cas, le Président de la petite république qui cherche encore sa place au Nord de la Grèce, Branco Crvenkovski, a immédiatement réagit pour soutenir que « l’existence d’une minorité ne dépend pas des déclarations d’un président, […] mais par le fait qu’un nombre important de citoyens se considère représentant du peuple macédonien », érigeant ainsi la question journalistique en affaire d’Etat.