Pour le gouvernement Tsipras, l'équation s'annonçait délicate, voire impossible à résoudre: comment apaiser ses créditeurs tout en contentant le peuple qui l'a mené au pouvoir?

Cette nouvelle page des négociations s'écrira à l'abri des regards.

La Grèce a plié. Un mois jour pour jour après son triomphe électoral, Alexis Tsipras, le jeune premier ministre grec, a dû renoncer à ses principales promesses de campagne, sous la pression de la troika, réapparue tel un Ph?nix, tenant entre ses griffes sa maigre proie.

Lue et (plus ou moins) approuvée. Transmise lundi soir, peu avant l'expiration du délai fixé par l'Eurogroupe, la liste des réformes promises par le gouvernement grec (lire ci-dessous) a été avalisée, mardi.

Depuis mardi matin, les femmes de ménage du ministère des Finances, licenciées il y a un an dans le cadre des économies budgétaires, ont décidé de continuer à camper sous leurs tentes, devant le ministère pour demander leur réintégration.

L'Eurogroupe a formellement accepté l'extension du programme d'assistance internationale à la Grèce. Analyse.

Après plusieurs jours d'allers-retours laborieux entre Athènes et Bruxelles, la liste des réformes que doit entreprendre le nouveau gouvernement grec vient d'être acceptée par les partenaires européens.

Validée par Bruxelles, la liste des réformes promises par la Grèce revient en partie sur les promesses de campagne du nouveau premier ministre grec.

Si le nouveau gouvernement grec a été contraint de rabattre ses exigences, l’austérité contre laquelle les électeurs se sont prononcés en masse lors des élections du 25 janvier n’est plus à l’ordre du jour.