Une zone forestière du village grec de Varnavas ravagée par les incendies, le 13 août 2024. FEDJA GRULOVIC / REUTERS
Le plus grave incendie de forêt de l’année en Grèce a ravagé 10 000 hectares dans la banlieu d’Athènes et détruit sur son passage de nombreux bâtiments et véhicules. Une femme est morte et 71 personnes ont été blessées.
« Quarante heures après le déclenchement à Varnavas d'un incendie extrêmement dangereux, nous pouvons dire qu'il n'y a plus de front actif, mais seulement des foyers dispersés. » En Grèce, le ministre de la crise climatique et de la protection civile, Vassilis Kikilias, a affirmé, mardi 13 août dans un communiqué, que l'incendie ayant ravagé la banlieue d'Athènes ces trois derniers jours était sur le point d'être maîtrisé.
Bien que les pompiers continuent de batailler contre les flammes dans certains endroits et que le risque d'incendies reste très élevé pour mercredi, un premier bilan humain des autorités locales fait état d'une personne morte et de 71 autres blessées (dont cinq soldats du feu). Mardi matin, le corps d'une Moldave sexagénaire a, en effet, été retrouvé dans une usine calcinée à Halandri, près d'Athènes.
D'un point de vue matériel, une centaine de maisons ont subi d'importants dégâts, selon la protection civile grecque. Les maires de Penteli, Varnavas et Halandri ont chacun fait état d'une dizaine de maisons détruites dans leurs zones. Alimenté par…