"L'hiver a été sec et les pluies du printemps n'ont pas été suffisantes pour maintenir l'humidité" dans les racines, constate auprès de l'AFP Charalambos Kontoes, ingénieur agronome à l'Observatoire d'Athènes.
La Grèce est frappée par une longue période de chaleur, des vents forts et la sécheresse, des conditions climatiques "extrêmes (qui) attisent les feux", relève de son côté Nikos Bokaris, le président de l'Union grecque des forestiers.
Le bilan provisoire des incendies, surtout en Attique, la région d'Athènes, et sur les îles touristiques de Rhodes, de Corfou ou d'Eubée, s'élève "à environ 50.000 hectares brûlés", déplore Charalampos Kontoes, soulignant qu'à cet égard, il s'agit du "pire juillet" en 13 ans.
Jeudi, le sinistre près de Volos (centre-est), a surtout touché des champs et l'association agricole locale.
Environ 660 départs de feu, en grande majorité vite éteints, ont été recensés en dix jours, selon le ministre de la Protection civile Vassilis Kikilias.
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