« Il y a trois ans, dans cette région, des dizaines de milliers de migrants ont cherché à entrer sur le territoire grec (…) et ont tenté de transformer cette zone en champ de bataille »,alancé, vendredi 31 mars, Kyriakos Mitsotakis, dos à un mur d'acier de 5 mètres de haut et face à des gardes-frontières opérant dans la région frontalière de l'Evros, dans le nord de la Grèce.
Le premier ministre grec, qui a annoncé à peine deux jours auparavant la tenue d'élections législatives le 21 mai, inaugure ainsi sa campagne en remémorant aux électeurs l'épisode de la fin de février 2020 lorsque le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait affirmé qu'il laisserait passer, via la frontière terrestre avec la Grèce, les migrants désireux de se rendre dans l'Union européenne (UE). Des milliers d'entre eux s'étaient rassemblés au poste-frontière de Kastaniés et des...