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Catastrophe ferroviaire en Grèce : la colère monte contre l’état des services publics

Published in L'Express on
Le 8 mars, à Athènes, des milliers de manifestants ont crié leur colère après l'accident de train qui a fait 57 morts dans le centre de la Grèce.
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Le 8 mars, à Athènes, des milliers de manifestants ont crié leur colère après l'accident de train qui a fait 57 morts dans le centre de la Grèce.

Les excuses du Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis, n'y ont rien changé. La colère submerge les Grecs, après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts, le 28 février. Cette nuit-là, un train de passagers reliant Athènes à Thessalonique avec plus de 350 voyageurs - dont de nombreux étudiants - entre en collision avec un convoi de marchandises près de la ville de Larissa, dans la vallée de Tempé. Le 8 mars, plus de 50 000 Grecs défilent dans tout le pays, au rythme des slogans "Mitsotakis démission", "nous n'oublierons pas le crime de Tempé".

Tout un système coupable

"Le pays vit un traumatisme national, c'est l'accident ferroviaire le plus meurtrier de son histoire, souligne Yiorgos Vassalos, enseignant en sciences politiques. Tout le monde ou presque a déjà pris cette ligne de chemin de fer au moins une fois dans sa vie. Personne ne savait qu'il y avait tant de problèmes concernant des manquements de sécurité élémentaires…" Pour l'heure, le chef de gare de Larissa a été inculpé et trois autres employés des chemins de fer sont poursuivis pour, entre autres,...

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