Docteur ès lettres, membre du Centre de recherche en littérature comparée de la Sorbonne, Caroline Fourgeaud-Laville a fondé l'Association Eurêka, qui vise à promouvoir les langues et les cultures de l'Antiquité. Elle vient de faire paraître l'ouvrage Grèce antique, aux Belles Lettres.
LE FIGARO. - L'enseignement des langues de l'Antiquité est-il condamné à un inexorable déclin?
Caroline FOURGEAUD-LAVILLE. - Au contraire! Notre connaissance de ces langues ne cesse de s'approfondir et nos pédagogies de se perfectionner. Elles attirent à elles des laboratoires de pointe: récemment, les universités d'Oxford, Venise et Athènes ont développé une intelligence artificielle capable de combler les fragments incomplets des stèles ou des papyri. L'Antiquité offre un gisement infini de défis à relever: il nous faudra des experts pour collaborer à ces ambitieux programmes.
Les jeunes sont prêts. Leur voyage commence par Les Petits Mythos, une série de bandes dessinées humoristiques…