Sur l'appel d'offres portant sur les frégates grecques, il y a eu un avant et un après à la crise des sous-marins australiens entre la France et les Etats-Unis. Si Washington verrouillait jusqu'ici plutôt bien l'appel d'offres international sur la modernisation de la marine grecque, Paris a réussi à su mettre un pied dans la porte pour rafler la mise. La France a su être très opportuniste en permettant à Naval Group de signer un protocole de vente de trois frégates de défense et d'intervention (FDI) avec la Grèce. Ce qui lui a permis de rebondir après la crise des sous-marins australiens et de sortir la tête par le haut. Avec comme chef d'orchestre Emmanuel Macron. Le président a senti qu'il y avait un coup à jouer face aux Etats-Unis et a lancé une opération blitzkrieg, qui pouvait effacer en partie la cruelle désillusion générée par la perte du contrat des sous-marins australiens (entre 8 et 15 milliards d'euros envolés pour Naval Group).
Le missile MdCN recalé par Washington
Chez Naval Group, avant l'abandon brutal du programme de sous-marins australien décidé par le Premier ministre Scott Morrison, plus personne ou presque ne croyait en un dénouement...