
Le chef de l'Eglise grecque, l'archevêque Ieronymos, et le premier ministre Alexis Tsipras à Athènes, le 6 novembre.
Alexis Tsipras y voit un premier pas vers la séparation de l'Eglise orthodoxe et de l'Etat en Grèce, une de ses promesses électorales en 2015.
A l'issue d'un long entretien, mardi 6 novembre, le premier ministre de gauche radicale et l'archevêque Ieronymos, chef de l'Eglise, sont parvenus à un accord présenté comme « bénéfique pour les deux parties » par le chef du gouvernement.
Depuis son arrivée au pouvoir, plusieurs décisions prises par M. Tsipras - qui n'a pas fait baptiser ses enfants, dans ce pays profondément religieux - la population est à 97 % orthodoxe - ont choqué une partie des milieux ecclésiastiques : l'abolitionde l'obligation du serment religieux des ministres, la légalisation de l'union civile pour les couples homosexuels, l'autorisation du placement d'enfants chez des couples homosexuels, ont mis en cause les positions traditionnelles du clergé.
Mais le premier ministre a toujours entretenu de bonnes relations avec l'archevêque Ieronymos, perçu comme plus progressiste que son prédécesseur et que certains métropolites (archevêques) grecs.
Inquiétudes des prêtres
L'accord en quinze paragraphes tend à donner « plus d...