Les services de pompiers ont révisé dimanche à la hausse, à au moins quatre-vingt-onze morts, le bilan des feux qui ont ravagé lundi la côte orientale de l'Attique et principalement la localité martyre de Mati. Le précédent bilan officiel s'élevait samedi à quatre-vingt-huit morts.
La porte-parole des pompiers, Stavroula Malliri, a aussi pour la première fois chiffré le nombre des disparus à vingt-cinq. L'absence d'un tel recensement, six jours après les feux, nourrissait des critiques montantes contre les autorités. Certains d'entre eux, sinon tous, pourraient figurer parmi les vingt-huit victimes, dont les corps en cours d'examen par les médecins légistes n'ont pas encore été identifiés, a précisé Spyros Georgiou, le porte-parole de la Protection civile.
Selon la porte-parole des pompiers Stavroula Malliri, cinquante-neuf autres victimes retrouvées carbonisées ou noyées, en tentant de fuir en mer, avaient été identifiées dimanche soir. Quatre blessés ont par ailleurs succombé à l'hôpital, a-t-elle précisé. Parmi ces victimes figurent un nombre encore indéterminé d'enfants, dont plusieurs devenus des visages de la tragédie : des jumelles de neuf ans, un frère...