À Mati, à une quarantaine de kilomètres au nord-est d'Athènes, le ciel est recouvert de nuages de cendres, l'odeur de brûlé est encore présente, alors que l'incendie était mardi après-midi finalement maîtrisé par les pompiers. Le bilan provisoire a été revu à la hausse mercredi soir, à 80 morts. Une tragédie d'autant plus perceptible dans cette localité,, la plus touchée par les feux dévastateurs qui se sont déclenchés lundi soir en Grèce.
« Nous avons réussi à nous échapper du troisième étage de l'immeuble où nous avions loué un appartement et nous avons couru jusqu'à la voiture de notre ami Fouat qui nous a emmenés rapidement à l'abri dans la ville voisine de Nea Makri. C'est un miracle ! », raconte Hanna, une touriste allemande venue en vacances avec ses deux enfants à Mati. Revenue sur les lieux, elle contemple l'étendue des dégâts : « Tout est parti en fumée. Nous avons vu des chiens calcinés, des maisons entières réduites en cendres. »
À quelques mètres de là, Kristina Sideris de l'ONG Solidarité nationale distribue avec des volontaires de l'eau, de la nourriture, des médicaments à tous ceux qui sont restés dans les environs. « C'est...