Le parlement grec a adopté mardi le budget de 2018, présenté par le gouvernement comme le dernier avant que le pays cesse d'être sous perfusion financière internationale en août prochain.
«Après huit années... Il s'agit du dernier budget que le parlement doit approuver» alors que la Grèce bénéficie depuis 2010 de prêts internationaux consentis par les Européens et le FMI. «Nous laissons derrière nous une époque dont personne ne voudra se rappeler», a déclaré le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, devant les députés. «Nous avons retrouvé de la crédibilité dans la gestion des fonds publics.»
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Ces prêts internationaux ont été consentis à la Grèce au travers de trois programmes en échange de mesures successives d'austérité et de dérégulation. Le troisième programme, financé par les Etats membres de l'UE mais pas par le FMI, court jusqu'en août 2018 et Athènes espère ensuite se tourner vers les marchés pour se financer seule.
La fin des «marchandages pour (l'octroi) de tranches de prêt»
Le ministère grec des Finances maintient une pression fiscale élevée pour l...