La vie de Sabby Mionis aurait basculé. Le jour où les médias grecs l'ont, sur la base de données confidentielles volées en 2006-2007 à la banque HSBC par Hervé Falciani, traîné plus bas que terre, reprochant à cet homme d'affaires de confession juive d'avoir favorisé une évasion fiscale à large échelle.
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«J'ai été la cible d'une campagne de dénigrement intense, diligentée par des journaux et des politiciens d'extrême droite connus pour leurs positions antisémites», dénonce au téléphone le citoyen israélo-grec, qui est aujourd'hui domicilié à Tel-Aviv et clame son intégrité fiscale envers les autorités de son pays d'origine, quitté voilà près de trente ans.
Une démarche inédite
Sabby Mionis prétend avoir vécu un véritable calvaire depuis 2012. S'il continue d'entretenir depuis des décennies de solides relations avec la place financière genevoise, notamment avec de grandes enseignes privées, il en veut à HSBC, coupable selon lui de n'avoir pas su préserver son identité.
Raison pour laquelle l'homme d'affaires poursuit à présent en justice son...