Après une tentative avortée le 22 mai, les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) et le Fonds monétaire international (FMI) se réunissent de nouveau ce jeudi à Luxembourg pour un sommet de la dernière chance sur la Grèce. Les créanciers d'Athènes doivent impérativement se mettre d'accord pour débloquer 7,4 milliards d'euros, afin que l'Etat hellénique puisse rembourser un prêt arrivant à échéance en juillet. Sans cet argent, la Grèce fera défaut.
Le FMI a conditionné sa participation à un allègement de la dette grecque, affirmant que la situation ne pouvait continuer ainsi, et pointant l'excès d'optimisme des Européens sur les prévisions de croissance pour la Grèce. De son côté, l'Allemagne, dont les élections législatives auront lieu fin septembre, et des pays d'Europe du Nord refusent toujours de faire cette concession à Athènes tout en exigeant la contribution du FMI. La question ne devrait pas être tranchée ce jeudi.
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■ Athènes a joué le jeu mais l'Allemagne continue de bloquer
Pour obtenir cet allègement tant souhaité, qui lui...