Les créanciers du pays ne sont pas parvenus à s'entendre.
Les longues heures de négociation n'ont pas suffi : les créanciers de la Grèce ne sont pas parvenus à s'entendre, dans la nuit de lundi à mardi, sur un accord global permettant de clarifier l'avenir du pays. Réunis en Eurogroupe à Bruxelles, les ministres des Finances de la zone euro ont discuté jusqu'à près de minuit, avec le Fonds monétaire international (FMI), pour tenter de résoudre la quadrature du cercle. Le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a dû reconnaître, tard dans la soirée, que le défi n'avait pas été relevé, renvoyant à la réunion du 15 juin prochain. Il a toutefois essayé de vanter les avancées réalisées. De fait, un point au moins fait désormais consensus : c'est jusqu'à 2022 que la Grèce devra présenter un solde budgétaire en excédent de 3,5 % du PIB (hors charge de la dette). Un objectif extrêmement contraignant pour Athènes alors que l'objectif de la négociation est de favoriser le retour de la croissance. La définition d'un mécanisme pour la dette à long terme a également été discutée. Un baptême du feu très technique pour le nouveau ministre français de l'Economie, Bruno Le...