Chypriotes grecs et turcs ne se retrouveront pas comme prévu à la mi-mars à Genève. En janvier au bout du Léman, l'optimisme était pourtant perceptible aussi bien auprès du président chypriote grec Nicos Anastasiades et du leader chypriote grec Mustafa Akinci que des responsables onusiens, le secrétaire général Antonio Guterres et son envoyé spécial pour Chypre Espen Barth Eide. Même les ministres turc, grec et britannique des Affaires étrangères des puissances garantes de l'indépendance de Chypre ainsi que Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne et Federica Mogherini, la cheffe de la diplomatie européenne, avaient jugé opportun de se rendre à Genève. Aujourd'hui, le processus de négociation est sur le point de s'effondrer.
Fin du dialogue
Même les deux leaders chypriotes, qui étaient dans une dynamique positive sur les bords du Léman, ne se parlent plus. Voici trois semaines, Mustafa Akinci a claqué la porte, humilié. Motif: sur proposition d'Elam, un mouvement d'extrême droite entretenant des liens avec le mouvement grec Aube dorée, le Parlement chypriote grec a adopté un règlement qui remet tout le processus en question. Il a accepté un...