Faut-il croire les ministres des finances de la zone euro qui, lundi 20 février au soir, à l'issue d'un Eurogroupe particulièrement court, ont assuré qu'une nouvelle étape, très positive, avait été franchie dans l'interminable feuilleton de la crise grecque ?
« Les créanciers de la Grèce [Fonds monétaire international, Banque centrale européenne, Mécanisme européen de stabilité] se sont mis d'accord, et leurs chefs de mission vont pouvoir retourner dans le pays pour terminer la revue [l'évaluation] du troisième plan d'aide », s'est félicité Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe.
« Nous sommes sur la voie d'un accord exigeant pour que les Grecs voient enfin le bout du tunnel », a ajouté Pierre Moscovici, commissaire européen à l'économie. Le ministre français de l'économie et des finances, Michel Sapin, est même allé jusqu'à affirmer que « la Grèce est sortie de la spirale de l'austérité ».
- Quel était l'enjeu de cet Eurogroupe ?
Cette énième réunion au sommet à Bruxelles était présentée, encore ces derniers jours, comme décisive par de nombreuses sources...