Le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici, en visite de deux jours à Athènes, s'est voulu rassurant, « optimiste » même, mardi 29 novembre, sur la capacité de la Grèce et de ses créanciers à arriver à un accord technique en vue de l'Eurogroupe du 5 décembre.
Engagée depuis deux mois, la deuxième revue du troisième plan d'aide signé à l'été 2015 se heurte pourtant encore à de vrais obstacles difficilement surmontables en trois jours. Le budget de la Grèce pour 2017, qui doit être approuvé par le Parlement le 10 décembre, prévoit de nouvelles taxes sur les voitures, les téléphones fixes, la télévision, le carburant, le tabac, le café et la bière. Pas de problème pour ces mesures-là.
Mais les négociations entre Athènes et ses créanciers ont buté la semaine dernière sur des divergences tenant aux objectifs budgétaires et aux réformes des marchés du travail et de l'énergie, pierres angulaires de la deuxième revue - le deuxième examen critique - des réalisations accomplies par la Grèce.
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« Stimuler la compétitivité »
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