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Un an après avoir échappé à la faillite, la Grèce reste fragile, économiquement et socialement

Publié dans Le Monde le
Manifestation en face du parlement grec à Athènes, le 5 juin 2016, pour célébrer le première anniversaire du référendum au cours duquel 62% de la population a voté « non » (« oxi ») à de nouvelles mesures d'austérité.
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Manifestation en face du parlement grec à Athènes, le 5 juin 2016, pour célébrer le première anniversaire du référendum au cours duquel 62% de la population a voté « non » (« oxi ») à de nouvelles mesures d'austérité.

Le 13 juillet 2015, Athènes signait à Bruxelles un accord qui sauvait le pays de la faillite et lui permettait de rester dans la zone euro. Mais les mesures d'austérité imposées par les créanciers de la Grèce tardent à porter leurs fruits. Un an après, le pays n'a toujours pas retrouvé la croissance et demeure écrasé par une dette que le Fonds monétaire international (FMI) estime lui-même insoutenable.

  • Un accord donnant-donnant

Il y a un an jour pour jour, après une longue nuit de négociations, les dirigeants de la zone euro concluaient un accord permettant de maintenir la Grèce au sein de l'union monétaire. En échange d'un nouveau prêt de 86 milliards d'euros sur trois ans, le troisième depuis 2010, Athènes s'est engagé à appliquer de nouvelles réformes, notamment une très impopulaire refonte du système des retraites.

  • La situation économique ne s'améliore pas

L'économie hellène est très loin de se redresser. Le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce est toujours inférieur de près de 25 % à son niveau de 2009. Après une timide embellie en 2014, il a de nouveau reculé en 2015 (- 0,2 %). Et il...

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