La frontière entre la Grèce et la Macédoine s'est brièvement rouverte dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 mars, laissant entrer environ 170 migrants, pour beaucoup, syriens et irakiens. Dix mille personnes se trouvent encore côté grec, selon les autorités locales, dans l'attente de passer la frontière, principale route des Balkans à destination des pays de l'Europe du Nord. Les familles massées là manquent de tout, et notamment de nourriture, selon les acteurs humanitaires déployés sur place.
Lundi, des heurts entre migrants et policiers macédoniens ont conduit les autorités à fermer le passage. Un groupe de 300 personnes a tenté de forcer la barrière frontalière avant d'être repoussé par la police macédonienne, qui a fait usage de gaz lacrymogène. Depuis ces incidents, Skopje a augmenté le nombre de ses soldats et de ses policiers à la frontière avec la Grèce « pour des raisons préventives », selon Natalija Spirova Kordic, porte-parole de la police.
Risque de crise humanitaire
En raison des restrictions imposées initialement par l'Autriche, suivie par d'autres pays européens et des Balkans de l'Ouest, concernant le nombre de migrants...