Le Parlement grec a voté un deuxième train de mesures qui ne répond pas à toutes les exigences des créanciers. Les réformes vont cependant dans le bon sens.
Le Parlement grec a voté dans la nuit de jeudi à vendredi dernier la deuxième vague des mesures prioritaires exigées par les Européens en échange du déblocage de 2 milliards d'euros d'aides. Mais il n'est pas sûr du tout que les ministres des Finances de l'Eurogroupe, qui se réunissent lundi à Bruxelles, se contenteront du contenu de cette loi omnibus qui laisse de côté la plupart des points clefs attendus à Bruxelles.
Le texte voté à une courte majorité par les députés grecs (153 sur 300) supprime tout de même les avantages fiscaux des agriculteurs en faisant d'eux des contribuables comme les autres, améliore le calcul des retraites, oblige la Grèce à respecter les règles européennes en matière d'efficacité énergétique et lève les obstacles à la privatisation du plus grand port du pays.
Mais le gouvernement d'Aléxis Tsípras n'a pas encore apporté de réponses aux questions les plus urgentes posées par le commissaire européen Pierre Moscovici lors de sa visite à Athènes, la semaine dernière. Le sujet...