Florian Philippot (FN) et Alexis Tsipras, le premier ministre grec Crédits photo : Montage Pixlr / Photos REUTERS
Huit mois et puis s'en va. La bienveillance du Front national à l'égard de Syriza, le parti de la gauche radicale grecque, n'aura pas passé l'été. En janvier, lors des dernières élections législatives grecques, Florian Philippot déclarait sur BFM-TV/RMC: «Si le grand débat en Europe (...) doit passer par la victoire de Syriza en Grèce, alors oui je souhaite vivement la victoire de Syriza».
Depuis, le premier ministre Alexis Tsipras a dû accepter un nouveau plan d'aide européen perçu par certains ténors de son propre camp comme une trahison de ses engagements de campagne. Des frondeurs grecs rejoints lundi par Florian Philippot. «Tsipras (...) je pense que c'est terminé. Je pense d'ailleurs qu'il faut qu'il perde son élection (anticipée, ndlr) en septembre parce que c'est quelqu'un qui a trahi, notamment le référendum grec, et qui n'a toujours pas compris que la clé du problème était l'euro, en tout cas qui ne veut pas le comprendre», a-t-il lâché lors de l'interview politique matinale de L'Opinion.fr.
L'eurodéputé en a aussi profité pour qualifier «d'intéressant» le «témoignage» de l'ex-ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, présent dimanche aux côtés d...