Le débat au Parlement grec sur le troisième plan d'aide au pays en cinq ans était toujours en cours vendredi matin à Athènes. Il provoque la révolte de membres éminents de Syriza, dont la présidente de l'assemblée, qui mène une véritable guérilla de procédure.
Membre du parti de gauche radicale au pouvoir Syriza, mais farouchement opposée au plan, Zoé Konstantopoulou est décidée à faire durer les débats le plus longtemps possible. A 8 heures (7 heures, en Suisse), après s'être absentée quelques heures, elle est revenue en séance pour expliquer le projet de loi était «anticonstitutionnel».
Et elle a très clairement pris ses distances avec Alexis Tsipras. «Je ne défendrai plus le premier ministre, a-t-elle dit, qui a rejoint la liste des Premiers ministres des plans de sauvetage de la Grèce, en jetant ses camarades aux chiens, ce qui me fait mal».