Tout le monde le ressentait, et le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, le président de l'Eurogroupe, l'a dit sans ambages samedi: «Il y a un gros problème de confiance». Et c'est un Grec fameux qui en a donné la raison: «Tu ne pourras jamais faire marcher droit des crabes», avait noté Aristophane il y a longtemps de ça. La plupart des partenaires de la Grèce, ceux qui savent compter, du côté de Berlin plus que de Paris, en sont persuadés: comment Athènes pourrait remplir aujourd'hui ses engagements, alors que depuis son entrée dans l'euro en 2001 les gouvernements successifs ont pris l'habitude de n'en jamais respecter les règles?
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Hélas, il n'y a rien de ...
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