Le marathon engagé pour sauver la Grèce du «?Grexit?» avant le sommet de l'eurozone, puis de l'Union européenne prévue dimanche, est infernal - Intime/Athena/REX Shutt/SIPA
Alexis Tsipras a remis jeudi soir des «?propositions concrètes?» de réformes. La France multiplie les contacts pour redonner une chance à un troisième plan d'aide à la Grèce
Le marathon engagé pour sauver la Grèce du «?Grexit?» avant le sommet de l'eurozone, puis de l'Union européenne prévue dimanche, est infernal. Pour qu'Athènes évite la catastrophe, il lui faudra passer, avec l'appui des institutions européennes, mais aussi de la France et de l'Allemagne, trois obstacles redoutables : présenter un programme de réformes crédibles, surmonter le différend entre les Européens et le FMI, et surtout convaincre les Etats les plus récalcitrants à toute nouvelle aide.
Côté grec, l'heure ne semblait plus, jeudi, aux tergiversations. Après avoir déposé, mercredi, une demande pour un nouveau plan d'aide à moyen terme , dont la rédaction a satisfait les Européens, le gouvernement d'Alexis Tsipras a travaillé jeudi jusqu'à la dernière heure sur le programme de réformes exigées par les créanciers avant ce matin.
Alors que la situation économique de la Grèce se dégrade à toute vitesse, il s'agissait de reprendre dans l'urgence les éléments négociés depuis des semaines...