Deux jours après le scrutin qui a vu le non des Grecs l'emporter au référendum sur le plan de réformes des créanciers et à quelques heures de la réunion de l'Eurogroupe, le premier ministre Manuels Valls s'est montré optimiste et exigeant, mardi 7 juillet, sur la radio RTL. Une issue à la crise grecque est possible, selon lui, à la condition qu'Alexis Tsipras prenne « ses responsabilités » et fasse des « propositions qui permettent de sortir de cette crise ».
Manuel Valls s'est dit « convaincu » que « les bases d'un accord [pour le sauvetage financier de la Grèce] existent ». Cet accord est « d'abord nécessaire pour la Grèce [?], et c'est nécessaire aussi pour la cohésion, pour la cohérence de la zone euro, et donc de l'Europe ».
M. Valls a dit ne pas écarter l'hypothèse d'un rééchelonnement de la dette grecque.
« Il n'y a pas de sujet tabou sur la dette, sur le rééchelonnement, sur le fait qu'on reprofile, qu'on retravaille sur la dette. »
Il estime cependant qu'Alexis Tsipras doit prendre « ses responsabilités aujourd'hui à l'Eurogroupe » et qu'il...