Si les Grecs répondent "non" au référendum organisé dimanche sur le plan d'aide européen à leur pays, alors leur Premier ministre Alexis Tsipras devra "partir", a déclaré, samedi, l'ancien président français Nicolas Sarkozy devant environ 4.00O sympathisants et militants.
Il était l'invité d'honneur, dans le Loir-et-Cher, de la Fête de la Violette, le rassemblement annuel de la Droite Forte, courant conservateur du parti Les Républicains.
Selon lui, "M. Tsipras s'est mis dans une situation impossible. Si le peuple grec dit oui au plan que propose l'Europe, Tsipras est obligé de partir. Si les Grecs disent non, Tspiras ne peut plus négocier, parce qu'alors, il reviendrait négocier avec ses partenaires européens avec un mandat encore plus dur que celui d'avant le référendum".
"Aujourd'hui, la question est moins de savoir comment protéger la Grèce que comment on protège les 18 autres pays actuellement membres de la zone euro", a affirmé M. Sarkozy. Quel que soit le résultat du référendum, l'Union européenne devra se doter rapidement d'un gouvernement économique (...) pour poser les conditions d'une harmonisation de nos politiques économiques. Ça doit être fait vite et...
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