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« Oxi » ou « Nai » ? A deux jours du référendum en Grèce, les deux camps se font entendre

Publié dans Le Monde le
Dans la foule des partisans du non au référendum de dimanche, à Athènes, vendredi soir.
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Dans la foule des partisans du non au référendum de dimanche, à Athènes, vendredi soir.

A peine un kilomètre séparait, vendredi 3 juillet au soir, à Athènes, les deux rassemblements de manifestants en vue du référendum de dimanche.

En début de soirée, l'avantage était aux partisans du non, qui étaient 25 000, selon la police, sur la place Syntagma, à dire leur choix de rejeter les propositions des créanciers sur la dette du pays.

A quelques encablures de la place emblématique de la mobilisation populaire de ces dernières semaines, le « stade de marbre » accueillait au moins 22 000 partisans du oui. Selon les derniers sondages, ces derniers sont de plus en plus nombreux en Grèce tant la part du oui monte dans les sondages d'opinion. Le scrutin s'annonce toutefois serré.

« Démocratie, fête, rédemption »

Vendredi soir, Alexis Tsipras est venu apporter son soutien aux partisans du non en prenant part au meeting de la place Syntagma. A la tribune, il a célébré « la démocratie », son leitmotiv pour justifier le recours au référendum, « un motif de fête, de joie, de rédemption et une manière d'aller de l'avant ».

My fellow Athenians, #democracy is a cause for celebration, happiness, redemption & a way...

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