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Le sort des banques grecques ne tient plus qu'à un fil

Publié dans Les Echos le
Pour éviter les retraits massifs (ici, samedi dernier à Thessalonique), une fermeture des établissements bancaires est envisagée.
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Pour éviter les retraits massifs (ici, samedi dernier à Thessalonique), une fermeture des établissements bancaires est envisagée. - Photo Giannis Papanikos/AP/Sipa

La BCE a accordé un sursis à Athènes en maintenant le financement des banques. Mais le pays s'apprête à vivre une situation d'urgence avec la fermeture temporaire des banques et un contrôle des capitaux.Qu'a décidé la BCE??

Le verdict est tombé en début d'après-midi, dimanche. Et il a plutôt surpris les observateurs. A l'issue d'une réunion d'urgence de son Conseil des gouverneurs, la Banque centrale européenne (BCE) a indiqué dans un communiqué qu'elle maintenait le plafond de l'aide d'urgence aux banques grecques au niveau où elle l'avait laissé à la veille du week-end. De nombreux commentateurs s'attendaient pourtant à ce que la BCE coupe dès à présent le robinet des prêts d'urgence.

Ce système baptisé «?ELA?», qui passe par la Banque nationale de Grèce, constitue depuis plusieurs mois l'unique moyen de financement externe des banques du pays. Son plafond avait été fixé à 88,6 milliards d'euros vendredi dernier. Mais les banques ont encore souffert de retraits massifs ce week-end, au lendemain de l'échec retentissant des négociations entre la Grèce et ses créanciers. De nombreux Grecs sont venus retirer de l'argent aux distributeurs, les comptes...

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