Il reste sept jours et le feuilleton continue de donner des sueurs froides. Lundi soir, Angela Merkel, François Hollande et les dirigeants des autres pays de l'euro devaient sommer Alexis Tsipras de détailler son nouveau plan de redressement avant le milieu de la semaine. Avec l'espoir de conclure d'ici au 30 juin et d'éviter ainsi un défaut de paiement suicidaire pour la Grèce.
Côté jardin, Athènes a déposé ce lundi un programme économique «étendu, une base qui permet de redémarrer la discussion» au bout de deux semaines de blocage total, assure le patron de l'Eurogroupe et ministre néerlandais des Finances, Jeroen Dijsselbloem, soucieux des intérêts des créanciers publics. Pour autant, iI n'y a pas d'accord. Face à l'hémorragie, la question d'un contrôle des capitaux reste posée.
Pourtant l'optimisme revient sur les marchés. Dès le matin, toutes les Bourses européennes étaient dans le vert, après plusieurs séances dans le rouge la semaine dernière. L'Euro Stoxx 50, qui regroupe les cinquante plus grandes capitalisations du Vieux Continent, a gagné 4,23 % dans la journée, tandis que Paris et Francfort terminaient toutes deux à + 3,81 %. Quant à la Bourse d...