Alexis Tsipras, premier ministre grec, cherche un «accord bénéfique mutuel». Image: Reuters
Cette fois-ci, il semble bien que la Grèce soit réellement au pied du mur. Ses créanciers - la fameuse Troïka formée par l'Union européenne (UE), la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) - ont en effet sommé Athènes de soumettre, avant ce lundi soir, un nouveau programme de réformes et d'économies budgétaires. Les offres précédentes ont été rejetées lors de multiples réunions infructueuses.
Or, à défaut d'un plan recevable aux yeux de cette Troïka, les Hellènes ne recevront pas un prêt de 7,2 milliards d'euros. L'Etat grec sera donc à court d'argent le 30 juin, date à laquelle il est censé honorer le remboursement de 1,5 milliard d'euros au FMI. Bref, un pays de la zone euro se retrouverait en défaut de paiement.
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