Le spectre d'un effondrement de la Grèce effraie-t-il les souverainistes? Quelles conséquences une telle catastrophe pourrait-elle avoir sur les partis prônant la sortie de l'euro? Marine Le Pen, qui en a fait son cheval de bataille, serait-elle fragilisée en 2017 par un éventuel naufrage du peuple grec? Jérôme Fourquet, directeur du département opinion à l'Ifop, estime que les réponses dépendront de la forme précise de cette crise, de son ampleur et des conséquences sur les autres pays de la zone euro.
Selon lui, les électeurs du Front national apparaissent régulièrement comme les «plus durs» à l'égard de la Grèce. «Même s'ils ne portent pas l'Union européenne dans leur c?ur et même si cette crise les conforte dans leur opinion, ces électeurs pensent que les plus fautifs sont les Grecs et que cela commence à coûter cher. Ils veulent être remboursés», note l'analyste. Pour lui, quels que soient les troubles provoqués par un éventuel défaut de ...