Les retraites restent l'un des points principaux de blocage entre Athènes et ses créanciers (Fonds monétaire international, Commission européenne, Banque centrale européenne), qui, dimanche 14 juin au soir, n'étaient toujours pas parvenus à trouver un compromis sur les réformes à mettre en ?uvre par le gouvernement grec afin que celui-ci puisse bénéficier du versement d'une aide de 7,2 milliards d'euros.
La Grèce doit bouger sur la réforme des retraites dans les négociations, a prévenu, lundi 15 juin, Günther Oettinger, le commissaire européen chargé de l'Economie numérique. Un peu plus tôt, le premier ministre de la gauche radicale, Alexis Tsipras, avait déclaré que l'insistance des créanciers à exiger des coupes supplémentaires dans les retraites « sert un dessein politique ». « Nous allons attendre patiemment que les créanciers accèdent au réalisme », a-t-il prévenu.
M. Tsipras s'oppose à toute nouvelle baisse des pensions, alors que, depuis les premières mesures d'austérité, votées en mai 2010, elles ont déjà diminué d'environ 15 % pour les plus faibles (moins de 500 euros par mois) et de plus de 44 % pour celles supérieures à 3 000 euros.
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