C'était un geste agressif destiné à terroriser le gouvernement (?) sans comprendre que ce gouvernement grec ne peut pas être terroris?, a lancé Yanis Varoufakis au quotidien Proto Thema.
La Commission européenne a présenté au cours de la semaine écoulée à Athènes un document de cinq pages de mesures d'économies comportant notamment une hausse de la TVA, et des coupes dans les salaires et pensions des fonctionnaires.
Des propositions « absurdes »
Le Premier ministre, Alexis Tsipras, avait déjà qualifié vendredi les propositions européennes d «'absurdes » et avait expliqué qu'Athènes n'accepterait pas un accord qui n'inclurait pas une restructuration de la dette abyssale du pays.
« Le document présenté au Premier ministre est à la limite de l'insulte », a ajouté M. Varoufakis. « Nous avons besoin de réformes, de restructuration de la dette et d'investissement (?) si nous n'avons pas les trois ensemble nous ne signerons pas », a averti le ministre des Finances.
Athènes a reporté le remboursement de 300 millions d'euros dus la semaine dernière au FMI et décidé de verser les quatre échéances restantes en une seule...