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En Grèce, Tsipras veut le retrait du plan « absurde » de ses créanciers

Publié dans Le Monde le
Alexis Tsipras, le 23 mai à Athènes.
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Alexis Tsipras, le 23 mai à Athènes.

« Aucun député grec ne peut voter en faveur de ces mesures. » Alexis Tsipras a ouvert, vendredi 5 juin au soir, par une fin de non-recevoir la discussion au Parlement grec sur la proposition d'accord des créanciers présentée le 2 juin à son gouvernement.

Dans un discours d'une demi-heure seulement, le premier ministre a avoué « sa surprise » devant la proposition portée par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, mardi soir. « Je n'aurais jamais pensé qu'ils nous présenteraient un texte ne reprenant aucun point des négociations de ces quatre derniers mois. »

Alexis Tsipras voit dans cette proposition « un mauvais moment pour l'Europe » et dénonce le manque « d'éthique » de la stratégie d'étranglement financier choisie par les responsables européens pour pousser la Grèce à un compromis, bien loin de composer un « accord d'intérêt mutuel », mais traduisant « une volonté d'humilier et de faire plier un peuple ».

En en appelant à la « dignit? des Grecs, il a rappelé ses propres propositions pour sortir de la crise, insistant sur une baisse de l...

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