Les taux grecs flambent alors qu'un accident sur la dette devient probable.
Les autres pays de la périphérie de la zone euro ont aussi été touchés.
La Grèce agite de nouveau les marchés. Alors que tous les protagonistes du feuilleton se sont envolés pour Washington, où se tient la réunion de printemps du Fonds monétaire international (FMI), l'inquiétude est montée d'un cran. La rencontre prévue entre Yanis Varoufakis, le ministre des Finances grec et le président Obama, sans doute prêt à appuyer Athènes, n'a pas empêché les taux grecs de grimper. Le rendement des obligations à 3 ans a bondi à près de 27 % jeudi. Un taux d'emprunt qui reste théorique puisque le pays n'a plus accès aux marchés depuis la levée spectaculaire effectuée il y a un an (5 ans à 4,95 % !).
L'hypothèse du non-remboursement d'une échéance par Athènes, qui est à court de liquidités, refait surface. Christine Lagarde, la directrice du FMI, a déclaré qu'elle était contre le fait d'accorder un délai de paiement à la Grèce. Délai, qui selon le « Financial Times », aurait été demandé par le gouvernement d'Aléxis Tsípras (*). Et l'espoir du versement de l'aide financière commence à vaciller :...