L'essentiel
- Un accord a été validé, à l'issue de longues tractations, vendredi entre la Grèce et les créanciers internationaux pour la poursuite d'un plan de sauvetage au pays.
- Le traité stipule que l'initiative des réformes est désormais laissée à Athènes, puis approuvée ensuite par les créanciers.
- L'aile gauche de Syriza fustige un accord qui prolongerait, selon elle, les mesures d'austérité imposées au pays, que le parti de gauche radicale s'était pourtant engagé à supprimer.
Après trois semaines de discussions souvent tendues, l'Eurogroupe a accouché, vendredi 20 février, d'un accord prévoyant, sous conditions, une prolongation de quatre mois de l'aide financière dont bénéficie la Grèce. « Hier, nous avons franchi une étape décisive en abandonnant l'austérité, les plans de renflouement et la "troïka"[Le Fonds monétaire international (FMI), la Commission de Bruxelles et la Banque centrale européenne (BCE), les bailleurs de fonds d'Athènes] », a déclaré, samedi, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, lors d'une allocution télévisée. « Nous avons gagné une bataille, pas la guerre. Les...
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