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La Grèce dit non à l'Eurogroupe et votera des mesures sociales ce vendredi

Publié dans Le Soir le
Le patron de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis et Boris Lalovac, le ministre croate des Finances.
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Le patron de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis et Boris Lalovac, le ministre croate des Finances. ©Reuters.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé mardi le vote par le Parlement de mesures sociales dès vendredi, date-butoir donnée par l'Eurogroupe à la Grèce pour demander une extension de son programme d'aide.

Ces mesures vont à l'encontre des préconisations du programme d'aide. « La Grèce n'accepte pas les conditions et les ultimatums », « elle dit non », a lancé Alexis Tsipras, accusant le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble d'avoir « perdu son sang-froid » et de s'être « adressé de manière humiliante à la Grèce ».

Mais la Grèce «  maintient son engagement à trouver une solution mutuellement utile avec ses partenaires européens par la poursuite des négociations », a indiqué plus tôt ce mardi une source gouvernementale grecque après l'échec de l'Eurogroupe.

« Le gouvernement grec est déterminé à honorer le mandat populaire et l'histoire de la démocratie en Europe  », a indiqué cette source, alors que la Grèce et ses partenaires de la zone euro ont brutalement interrompu leurs discussions lundi soir, le texte proposé aux Grecs mentionnant la poursuite du « programme actuel »

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