Une "obligation historique" et "morale". C'est ainsi que le Premier ministre grec Alexis Tsipras évoque, dimanche 9 février, le choix de son pays à réclamer le remboursement du prêt imposé par le régime nazi et des indemnités de guerre à l'Allemagne. Un sujet sur lequel Berlin a déjà dit "non".
Cette déclaration est faite à quelques jours de réunions cruciales sur la dette de la Grèce, qui doit se tenir mercredi prochain à Bruxelles.
"Il y a une obligation morale envers notre peuple, envers l'Histoire, envers tous les peuples européens qui se sont battus et ont donné leur sang contre le nazisme, une obligation historique" à réclamer à l'Allemagne "des indemnités de guerre", déclare Alexis Tsipras en concluant son discours sur son programme de politique générale devant le Parlement.
Il a aussi demandé le remboursement du prêt imposé par les nazis à la Banque de Grèce.
162 milliards d'euros réclamé à l'Allemagne
Le parti de la gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras réclame une somme d'environ 162 milliards d'euros à l'Allemagne, soit l'équivalent de la moitié de sa dette publique de plus de 315 milliards d'euros.
Le Premier ministre a...