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La BCE met la Grèce sous pression

Published in Le Figaro on
Yanis Varoufakis , le nouveau ministre des finances grec, répond aux questions des journalistes devant le siège de la Banque centrale européenne, mercredi à Francfort.
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Yanis Varoufakis , le nouveau ministre des finances grec, répond aux questions des journalistes devant le siège de la Banque centrale européenne, mercredi à Francfort. Crédits photo : KAI PFAFFENBACH/REUTERS

Coup de théâtre à Francfort. Le Conseil des gouverneurs de la BCE, qui se réunissait hier à Francfort, a finalement décidé de ne plus accepter les titres de l'État grec en garantie de ses opérations de refinancement principal. «Cette décision a été prise car il n'est pas possible aujourd'hui d'envisager une conclusion satisfaisante des négociations», explique la BCE dans un communiqué.

Le ministère grec des Finances a tempéré la portée de la décision de l'institution monétaire de Francfort, en assurant peu après qu'elle n'avait «pas de répercussions négatives» sur le secteur financier du pays qui reste «totalement protégé» grâce aux autres canaux de liquidités toujours disponibles. Cette décision de la BCE, ajoute le ministère dans un communiqué, «met la pression sur l'Eurogroupe (la réunion des ministres de Finances de la zone euro, ndlr) pour progresser rapidement vers la conclusion entre la Grèce et ses partenaires d'un accord qui bénéficie à chacun» sur l'avenir de la dette grecque et des réformes économiques du pays.

Il n'empêche que c'est un coup dur pour les banques grecques et pour l'État grec, qui émet des titres rachetés par les banques grecques puis...

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