«Discuter pour rénégocier, c'est oui, annuler, c'est non». Tel est en substance le message adressé par la France à Athènes. Message reçu par le nouveau gouvernement grec qui ne réclame plus d'effacement de leur dette publique. Mais là où le bât blesse, c'est que le nouveau premier ministre, Alexis Tsipras, refuse tout nouveau prêt de 7 milliards d'euros de la part de ses créanciers ainsi que toute négociation avec la troïka (BCE, FMI et Union européenne) dont il exige le démantèlement «nécessaire et opportun». Ce à quoi réfléchit le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. A la place, la Grèce réclame «un peu de temps» à ses créanciers pour «présenter d'ici à la fin de ce mois des propositions détaillées». Une requête que le ministre des Finances, Michel Sapin, juge «raisonnable», «pourvu qu'elle présente des réformes».
Parmi ses propositions, le ministre des Finances, Yanis Vafourakis, suggère d'échanger les anciens titres de dette grecque contre de nouvelles obligations de deux types. Une technique ingénieuse de la part du nouveau gouvernement pour réduire sa dette. Les premières verraient leur taux d'intérêt calculés selon une formule prenant en...