L a Grèce doit respecter l'Europe », affirme le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, en soulignant qu'« il n'est pas question de supprimer la dette » d'Athènes même si « des arrangements sont possibles », dans une interview au quotidien français Le Figaro à paraître ce jeudi.
« Nous respectons le suffrage universel en Grèce, mais la Grèce doit aussi respecter les autres, les opinions publiques et les parlementaires du reste de l'Europe », déclare Jean-Claude Juncker, après l'arrivée au pouvoir en Grèce de la gauche radicale de Syriza.
Des arrangements sont possibles
« Des arrangements sont possibles, mais ils n'altéreront pas fondamentalement ce qui est en place », estime-t-il, à la veille d'un déplacement du chef de file des ministres des Finances de la zone euro, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem vendredi à Athènes.
« Il n'est pas question de supprimer la dette grecque. Les autres pays de la zone euro ne l'accepteront pas », résume-t-il.
Jean-Claude Juncker souligne s'être entretenu avec le nouveau Premier ministre Alexis Tsipras dès lundi, au...