Image précédente Image suivante Lire le diaporama Mettre en pause Rejouer Accédez au portfolio Au lendemain du triomphe électoral de Syriza, qui a récolté 36,3 % des suffrages aux législatives anticipées, les médias grecs insistent, lundi 26 janvier, sur le scénario politique inédit que vit le pays : une nouvelle force politique anti-austérité devient majoritaire, fait chuter les partis historiques et remet en question la politique européenne.
Tout sourire et main levée, le leader de Syriza Alexis Tsipras occupe la « une » du journal centriste Ta Nea qui titre : « 36,3 %. La Grèce a tourné la page ». Dans son éditorial, intitulé « La vague » il insiste sur la rupture qu'entraîne cette élection. Il s'agit, pour le quotidien, de « la première élection qui dit "non" aux mémorandums d'austérité et certainement la première qui dit "oui" à une politique économique alternative ».
Le Huffington Post grec évoque un « séisme politique » pour le pays. L'arrivée de Syriza au pouvoir met en effet fin à quarante ans de bipartisme. Depuis la fin de la dictature, en 1974, le pays a été successivement dirigé par le Pasok ...