L'Europe a affiché ce lundi sa volonté de ne pas passer sous les fourches caudines d'Alexis Tsipras en prévenant le nouvel homme fort en Grèce qu'elle n'était pas prête à effacer sa dette et qu'il devait respecter les engagements de son pays.
« Faire partie de la zone euro signifie qu'il faut respecter l'ensemble des accords déjà passés », a prévenu le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, à son arrivée à une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles, au lendemain de la victoire éclatante de la gauche radicale en Grèce.
Pas d'effacement de dette selon Berlin
Dimanche soir, le chef de la gauche radicale a promis la fin de l'austérité et réclamé une restructuration de la dette, détenue principalement par l'Allemagne et la France et qui représente 177 % du PIB.
Si l'idée d'un nouvel effacement de dette est catégoriquement rejetée par Berlin, plusieurs économistes plaident pour un allongement de la durée et une réduction des taux d'intérêt sur certains prêts consentis à la Grèce.
La position de l'Allemagne sera déterminante. La chancelière, Angela Merkel, attend du futur gouvernement grec qu'il «