Alexis Tsipras attend désormais d'être convoqué, dès ce lundi après-midi, par le président de la République, pour former le nouveau gouvernement grec. Après la très nette victoire de son parti, Syriza, dimanche lors des législatives anticipées, il a le soir même adopté, face à ses supporters massés sur une grande place du centre ville d'Athènes, une stature et un ton de premier ministre, sûr d'avoir une majorité dans la nouvelle Assemblée.
«Le mandat donné par le peuple annule les plans d'austérité», a lancé Alexis Tsipras à la foule. «Le nouveau gouvernement évitera la confrontation destructrice avec ses partenaires» européens, a-t-il toutefois lancé, en souhaitant négocier avec ses créanciers une «nouvelle solution viable» pour la Grèce et l'Europe.
Syriza devrait être en mesure de constituer un nouveau gouvernement d'ici mercredi matin, a annoncé un dirigeant du parti dans la nuit de dimanche à lundi. Selon les résultats quasiment définitifs, avec 149 élus, il manque deux sièges au parti d'Alexis Tsipras pour décrocher la majorité absolue au Parlement.
Le leader de la gauche radicale va devoir mener des négociations avec plusieurs petits partis comme...