Les Grecs votaient dimanche pour des législatives d'une importance cruciale pour l'Europe, car elles pourraient porter au pouvoir Syriza, parti de gauche radicale bien décidé à contester les règles d'austérité imposées aux pays de l'UE depuis la crise.
Le scrutin était surveillé de très près par les partenaires européens d'Athènes, inquiets de la volonté du dirigeant de Syriza, Alexis Tsipras, qui pourrait devenir Premier ministre, de "fermement" renégocier l'énorme dette grecque et défier de manière inédite les programmes d'austérité de l'UE.
Un succès de Syriza donnerait en revanche un grand espoir aux autres formations de gauche radicale européennes, comme Podemos en Espagne, ou le Parti de gauche en France. "L'avenir commun de l'Europe, ce n'est pas celui pas celui de l'austérité", a résumé en sortant de l'isoloir Alexis Tsipras, député européen de 40 ans. Un de ses principaux objectifs est d'obliger les créanciers de la Grèce à réduire la dette du pays.
Le gouvernement du conservateur Antonis Samaras devrait être sanctionné pour avoir essayé de satisfaire au maximum les exigences de réformes de la troïka des créanciers d'Athènes (BCE, UE, FMI), en...