Aller au contenu principal

La Grèce à la recherche d'une coalition capable de gouverner

Profile picture for user iNFO-GRECE
Par iNFO-GRECE,

Le Président de la République Carolos Papoulias a remis ce midi l'ordre de former gouvernement à Antonis Samaras, président de Nea Dimokratia, arrivé en tête du scrutin du dimanche 17 juin.

Congratulant le président de Nea Dimokratia pour sa victoire, M. Papoulias a insisté à l'impératif de former un gouvernement rapidement et émis le vœu pour que la Grèce « ne reste, même pas une heure, sans gouvernail. »

Dans ses déclarations, à la sortie du palais présidentiel, M. Samaras a rappelé qu'il cherchera à former un gouvernement « de salut national » capable de tenir sur la durée, avec les partis qui croient à l'orientation européenne de la Grèce et à son maintien dans la zone Euro.

Le président de Nea Dimokratia a souligné que le nouveau gouvernement devra être efficace quant à la cohérence sociale – tant sur le plan économique que sécuritaire.

M. Samaras doit rencontrer dans l'après-midi les chefs des partis de SYRIZA et de PASOK, arrivés respectivement en deuxième et troisième position au scrutin. Néanmoins, la tâche ne sera pas facile pour M. Samaras de le convaincre à entrer dans une coalition gouvernementale sous sa direction.

Les élections un mois plutôt n'avaient permis de dégager une majorité de gouvernement conduisant le pays en un deuxième tour électoral. Or, si les scores de ND et de SYRIZA se sont améliorés par rapport au premier tour, ni le rapport droite-gauche, ni le rapport des forces entre les partis qui rejettent le fameux mémorandum (accords signés par le dernier gouvernement PASOK avec les bailleurs de fonds internationaux sur la base d'une aide financière contre une cure d'austérité drastique) et ceux qui souhaitent simplement le renégocier n'ont été modifiés.

C'est donc, avec les mêmes interlocuteurs qu'en mai dernier que M. Samaras devra négocier. Seulement, depuis, l'impératif d'un gouvernement stable est devenu encore plus crucial, le risque du ridicule en cas d'échec a augmenté et les conséquences dramatiques qui l'accompagneront devenues certaines et irréversibles. Il va falloir beaucoup d'imagination, de retournement de vestes et d'eau dans le vin des intéressés pour faire bouger les lignes de démarcation et parvenir à un accord.

i-GR

Soyez le premier à noter cet article