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La célébration de la fête nationale du 28 octobre trouve la Grèce en pleine crise

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Par iNFO-GRECE,

La Grèce a célébré le 28 octobre sa fête nationale, commémorant le refus opposé à l'ultimatum de Mussolini en 1940, mais avec les regards tournés vers l'actuelle dépendance du pays à ses créanciers internationaux. Comme chaque année, le défilé militaire a eu lieu à Thessalonique, en présence du ministre de la Défense nationale, Evanghelos Venizelos, et, à Athènes, le défilé des scolaires en présence de la ministre de l'Education, Anna Diamantopoulou.

Ce 70e anniversaire du "OCHI" (Non) grec aux forces de l'Axe, qui signifiait l'entrée de la Grèce dans la 2e guerre mondiale, a été repris par le premier ministre, Georges Papandréou, citant dans son message "aujourd'hui, lorsque la Grèce est une fois encore en train de livrer une bataille difficile, nous commençons déjà à la gagner avec un dur travail, des sacrifices et de grandes difficultés".

Pour sa part, le président de la République, Carolos Papoulias, qui n'avait pu assister aux cérémonies à Thessalonique en raison d'une infection virale, a relevé dans son message que la Grèce "est à un tournant crucial" et, inquiet pour les jeunes de 18 ans entrant dans la vie active dans la conjoncture actuelle, il a espéré que "le plus vite nous nous débarrassons de ce poids (déficit et dette), le plus vite notre conscience collective sera apaisée". "Nous avons le devoir historique d'assurer à la nouvelle génération le droit à une vie dans la dignité", a conclu le chef de l'Etat.

La Nouvelle Démocratie (ND, centre droite), par la voix de son président, Antonis Samaras, a évoqué également la période de crise actuelle et a appelé à prendre exemple de l'héroïsme des Grecs de 1940, se disant certain pouvoir "sortir le pays de sa grisaille triste et retrouver l'espoir".

Le KKE (communiste) a souligné que "le peuple a la force, s'il est organisé et agit contre les partis bourgeois, l'UE, l'OTAN et le FMI, et il peut vaincre le fatalisme et neutraliser les plans et mécanismes qui visent à sa soumission", alors que le président du LAOS (droite traditionnaliste), Georges Karadzaferis, a rappelé qu'en "1940 nous avions les stukas et les chenilles, en 2010 nous avons les spread et les pots-de-vin. La Grèce alors avait réagi, l'heure est arrivée de le faire. Fini l'oppression et l'exploitation du peuple grec". Enfin dans son message le SYRIZA (gauche radicale) mentionne que "le OCHI de 1940 est source d'inspiration surtout aujourd'hui pour les jeunes, qui doivent avant tout conserver vivant le souvenir de la Résistance nationale".

i-GR/ANA-MPA

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